Hypo- Préfixe du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures
à la normale. Le préfixe "hypo-" a servi à former de très nombreux mots en médecine, biologie et chimie, qui expriment la diminution, l'insuffisance, la situation inférieure au propre et au figuré. Il se rattache à une racine indoeuropéenne "°upo-".
Hypopharyngoscopie - Hypopharynx - Hypophobie - Hypophonie - Hypophorie - Hypophosphatasie - Hypophosphatémie - Hypophosphaturie - Hypophrénie - Hypophrénique - Hypophysaire - Hypophyse - Hypophysectomie - Hypophysite - Hypophysoprive - Hypopinéalisme - Hypopion - Hypopituitarisme - Hypoplaquettose - Hypoplasie - Hypoplasie
hématopoïétique généralisée - Hypoplastie - Hypopnée - Hypoproconvertinémie - Hypoprosexie - Hypoprothrombinémie - Hypoprotidémie - Hypoptyalisme - Hypopyon - Hyporéflectivité - Hyporéflexie - Hyporéflexivité - Hyposémie - Hyposialorrhée - Hyposidérémie - Hyposidérémique - Hyposignal - Hyposmie - Hyposodé - Hyposomnie - Hypospade - Hypospadias - Hypospermie - Hyposphagme - Hyposphyxie - Hypostase - Hypostéatolyse - Hyposthénie - Hyposthénurie - Hypostypsie - Hypostyptique - Hyposystolie - Hyposurrénalisme -Hypotenseur - Hypotension - Hypothalamique - Hypothalamohypophysaire - Hypothalamus - Hypothénar - Hypothénarien - Hypothermie - Hypothrepsie - Hypothymie - Hypothymique - Hypothyréose - Hypothyroïdie - Hypothyroïdisation - Hypothyroïdisme - Hypothyroxinémie - Hypotonicité - Hypotonie -
Hypotonie axiale -
Hypotonie centrale -
Hypotonie du nourrisson - Hypotonie
périphérique -
Hypotonique - Hypotoxicité - Hypotrichose - Hypotrophe - Hypotrophie - Hypotrophié(e) - Hypotrophie du nourrison - Hypotrophie fœtale - Hypotrophie mammaire - Hypotrophie utérine - Hypotrophique - Hypotropie - Hypovascularisation - Hypovascularisé - Hypovasopressinémie - Hypoventilation - Hypovitaminose - Hypovolémie - Hypovolémique - Hypoxémiant, e - Hypoxémie - Hypoxie
Hypopharyngoscopie
Otorhinolaryngologie,
imagerie
médicale et interventionnelle
- [Angl. : Hypopharyngoscopy] N.
f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * pharyngo : du
grec pharugx,
pharuggos [pharyng(o)-],
gorge,
relatif
au
pharynx
; * scopie :
du grec skopein,
[-scope,
-scopie,
-scopique],
regarder.
En
cas
de
dysphagie
(difficulté
à
déglutir),
le
médecin
ORL
peut
proposer
un
examen
endoscopique.
L'hypopharyngoscopie est
l'examen
visuel,
grâce
à
un
endoscope
relié
à
un
moniteur,
de
la
voie
digestive
:
pharynx, hypopharynx (partie
inférieure
du
pharynx),
éventuellement
œsophage.
Au
cours
de
l'examen,
le
médecin
peut
pratiquer
une
biopsie (prélèvement) ou extraire un corps étranger. Haut de page
Hypopharynx
Otorhinolaryngologie, anatomie - [Angl. : Hypopharynx] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
pharynx : du grec pharugx,
pharuggos [pharyng(o)-], gorge, relatif au pharynx.
Au
fond de la gorge, derrière la langue, le pharynx est le carrefour des
voies digestive et aérienne.
On le divise schématiquement en 3 parties :
-
le nasopharynx, à la sortie arrière des fosses nasales,
-
l'oropharynx et
la partie inférieure ou
- l'hypopharynx, qui communique avec la bouche de
Killian, ouverture de l'œsophage.
Les voies respiratoires supérieures
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Hypophobie
Psychiatrie psychologie - [Angl. : Hypophobia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
phobie : du grec phobos [-phobe, -phobie], crainte.
L'hypophobie est une
affection neurologique très particulière, qui rend l'individu concerné
totalement indifférent à tous les dangers. Il n'éprouve aucune peur,
même lorsque sa vie est en danger. Haut de page
Hypophonie
Otorhinolaryngologie - [Angl. : Hypophonia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
phonie : du grec phônê [phon(o)-, -phonie] : voix.
L'hypophonie regroupe tous les
états entre une voix normale et l'aphonie, extinction totale mais souvent
passagère de la voix. Les cause de cette altération plus ou moins
importante de la voix ou de son timbre peuvent être très nombreuses :
pharyngite, laryngite, bronchite chronique du fumeur, présence d'une
tumeur, entre autres. Haut de page
Hypophosphatasie
Génétique, médecine biologique - [Angl. : Hypophosphatasia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
phosphate : du grec phôs,
phôsphoros [phosph(o)-], lumière, lumineux.
Cette maladie génétique a pour conséquence immédiate un
retard de croissance, par déficit de minéralisation de l'os. Les
analyses biologiques montrent une carence en phosphatase alcaline et une
fuite urinaire de la phosphoryléthanolamine. C'est le syndrome de RATHBUN
qui touche essentiellement les enfants en bas âge, provoque en plus de
nombreux troubles ophtalmiques, des déformations osseuses multiples et
mène généralement à la mort.
Cette maladie génétique se transmet
selon le mode autosomique (chromosome non sexuel) récessif : les deux
parents doivent être porteurs pour qu'un enfant ait 25% de probabilité
d'être atteint. Haut de page
Hypophosphatémie
Hématologie, médecine biologique - [Angl. : Hypophosphataemia, hypophosphatemia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
phosphato : du
grec phôs, phôsphoros [phosph(o)-], lumière, lumineux ; * émie : du grec haima, [-émie] : relatif au sang.
Quantité anormalement basse de phosphates dans le sang (<0,97 mmol/L, soit
<30 mg/L). Causes : alcoolisme, alimentation parentérale sans phosphates,
acidocétose diabétique, après une hyperventilation prolongée. Tous les
organes s'en trouvent affectés : système cardiovasculaire, nerveux, reins
etc. Haut de page
Hypophosphaturie
Néphrologie urologie, médecine biologique - [Angl. : Hypophosphaturia] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * phosphato : du
grec phôs, phôsphoros [phosph(o)-], lumière, lumineux ; * urie : du grec oûron [uro-, -urie, -urèse], urine.
L'hypophosphaturie
représente une quantité insuffisante de phosphates dans l'urine. Cette
affection résulte souvent d'un hypofonctionnement des glandes
parathyroïdes et donc d'une sécrétion insuffisante de parathormone.
Elle est aussi la conséquence de l'ablation des parathyroïdes lors d'une
thyroïdectomie élargie (pour ôter une tumeur par exemple).
Le
traitement est essentiellement hormonal et médicamenteux. Haut de page
Hypophrénie Hypophrénique
Neurologie, psychiatrie psychologie - [Angl. : Hypophrenia, Hypophrenic] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * phrénie, phrénique : du grec phrên [-phrène, -phrénie] esprit ou relatif au diaphragme.
L'hypophrénie correspond à un ralentissement pathologique de l'activité
mentale observé dans certaines pathologies neurologiques, parfois
accompagné d'un état plus ou moins dépressif. Syn. hyponoïa Adj. et
n. : hypophrénique : caractérise l'hypophrénie (ou l'hyponoïa)
ou la personne qui en est atteinte. Haut de page
Hypophyse Hypophysaire
Anatomie,
neurologie, endocrinologie et métabolismes - [Angl. : Hypophysis, pituitary (gland), Hypophyseal] N.
f.
*
hypophyse : du grec hupophusis : du préfixe hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures
à la normale et phusis [-physe], production, croissance, saillie,
structure organique. [hypophys(o)-, -hypophysaire], relatif à l’hypophyse. Glande endocrine
rougeâtre située sous la base du cerveau, dans la selle turcique, en
arrière des fosses nasales, sous la dépendance de l'hypothalamus et
contrôlant de nombreuses glandes de l'organisme par ses hormones :
thyroïde, surrénales, ovaires, testicules, ...
Elle produit entre autres
l'hormone de croissance.
Adj. hypophysaire : qui se rapporte à l'hypophyse. Syn.
: pituitaire.
L'hypophyse dans l'encéphale
Haut de page
Hypophysectomie
Neurochirurgie - [Angl. : Hypophysectomy] N.
f.
* hypophyso :
du grec hupophusis : du préfixe hupo [hypo-], dessous, indiquant
aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale et phusis [-physe], production, croissance, saillie, structure organique.
[hypophys(o)-, -hypophysaire], relatif à l’hypophyse ; * ectomie : du
grec ektomê [ectomie], ablation.
C'est l'ablation
de l'hypophyse. Il existe une hypophysectomie chimique qui produit le même
résultat avec une injection de produit chimique dans l'hypophyse. L'Union
Biologique Internationale préconise l'hypophysectomie pour certains
cancers, car leur développement dépend essentiellement de l'hormone de
croissance produite par l'hypophyse.
L'acromégalie et le gigantisme
peuvent également être traités par l'ablation de l'hypophyse. En cas
d'hypophysectomie totale, un traitement hormonal substitutif devra être
pris, car cette glande produit de nombreuses
hormones. Haut de page
Hypophysite
Neurologie
- [Angl. : Hypophysitis] N. f.
* hypophyso :
du grec hupophusis : du préfixe hupo [hypo-], dessous, indiquant
aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale et phusis [-physe], production, croissance, saillie, structure organique.
[hypophys(o)-, -hypophysaire], relatif à l’hypophyse ;
* ite :
du
grec phusis [-physe], production, croissance, saillie, structure organique. [hypophys(o)-, -hypophysaire],
relatif à l’hypophyse et du
grec -itis [-ite], suffixe désignant, en médecine, une maladie
inflammatoire.
L'hypophysite est l'inflammation de
l'hypophyse, dont il existe plusieurs formes : génétique, auto-immune,
entre autres. Les conséquences sont nombreuses, notamment au niveau de la
fonction reproductrice : aménorrhée (absence ou arrêt des règles, absence
de lactation ...). Haut de page
Hypophysoprive
Neurologie, endocrinologie et métabolismes - [Angl. : Hypophysioprivic] Adj.
* hypophyso :
du grec hupophusis : du préfixe hupo [hypo-], dessous, indiquant
aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale et phusis [-physe], production, croissance, saillie, structure organique.
[hypophys(o)-, -hypophysaire], relatif à l’hypophyse ;
*
prive : du latin privare [-prive], priver de quelque chose, ôter.
Qui qualifie une sécrétion
insuffisante des hormones hypophysaires, qu'elle soit due à un
hypofonctionnement ou à une ablation. Un dysfonctionnement au niveau de la
croissance ou de la fonction de reproduction peut être dû à une sécrétion
hypophysoprive. Haut de page
Hypopinéalisme
Neurologie,
endocrinologie et métabolismes - [Angl. : Hypopinealism] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
pinéal : du latin pinea [piné(o)-, -pinéal], pomme de pin, relatif à l’hypophyse ; * isme : du
suffixe -isme servant à former des substantifs.
Située au centre du cerveau, la glande pinéale a
la taille d'un petit pois et l'une de ses fonctions est la sécrétion
nocturne de mélatonine. Cette hormone agit sur le sommeil en le
favorisant, stimule le système immunitaire et protège le système
nerveux.
Sécrétée de façon abondante chez l'enfant, elle décroît
jusqu'à 10% de sa valeur initiale après 70 ans. La glande pinéale
s'atrophie et se calcifie. C'est la cause essentielle de
l'hypopinéalisme. Haut de page
Hypopion Hypopyon
Ophtalmologie - [Angl. : Hypopyon] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
pion : Du grec puon [-pyo, -pion], relatif
au pus.
L'hypopion est une collection de pus présente dans la
chambre antérieure de l'œil, c'est-à-dire entre l'iris et la cornée.
L'hypopion peut être la conséquence d'une infection à Pseudomonas
aeruginosa. La palpation du globe oculaire est douloureuse. Syn. : hypopyon. Haut de page
Hypopituitarisme Hypohypophysie
Endocrinologie et métabolismes,
génétique - [Angl. : Hypopituitarism, id] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
pituito : du
latin pituita [pituit-], mucosité, glaire, sécrétion.
L'hypopituitarisme est un
ensemble de pathologies qui résultent d'un fonctionnement plus ou moins
insuffisant de l'hypophyse, avec pour conséquence immédiate une
sécrétion insuffisante des hormones hypophysaires. C'est aussi une forme de nanisme hypophysaire
(ou pituitaire) à transmission autosomique récessive, qui présente
de nombreux caractères : anomalies fonctionnelles du système
hypothalamus-hypophyse, hypoglycémie, obésité généralisée, micropénis,
retard pubertaire ...
Syn. hypohypophysie. Haut de page
Hypoplaquettose
Hématologie, histologie cytologie,
médecine biologique
- [Angl. : Thrombocytopenia] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
plaquette : du
néerlandais plaken rapiécer, relatif aux plaquettes, éléments
figurés qui interviennent dans la coagulation ; * ose : du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non inflammatoires
ou/et des états chroniques.
L'hypoplaquettose est plus connue sous
le nom de thrombocytopénie et correspond à une diminution
dans
le
sang
du
nombre
de
thrombocytes
(ou
plaquettes)
qui
restent
normalement
fonctionnels.
La
valeur
normale
des
thrombocytes
est
comprise
entre
200
000
et
400
000
/
mm3.
Les
causes
d'une
baisse
plus
ou
moins
importante
de
la
valeur
normale
sont
très
nombreuses
:
hémorragie,
intoxication
médicamenteuse,
aplasie
ou
dysplasie,
réaction
auto-immunologique,
radiothérapie
ou
chimiothérapie
etc.
Syn.
: thrombopénie, thrombocytopénie. Haut de page
Hypoplasie Hypoplastie
Histologie
cytologie, génétique - [Angl. : Hypoplasia, hypoplasty] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
plasie : du grec plasis, plassein [-plasie], action de façonner, modeler.
L'hypoplasie
désigne, pour un organe donné, une diminution de taille résultant d'un
nombre insuffisant de cellules. Elle peut résulter de mitoses
(multiplications cellulaires par divisions conformes) insuffisantes ou
d'une destruction cellulaire.
Syn. hypoplastie. Haut de page
Hypoplasie
hématopoïétique généralisée
Génétique, hématologie, pédiatrie, médecine
d'urgence - [Angl. : Generalized hematopoietic hypoplasia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
plasie :
du grec plasis, plassein [-plasie], action de façonner, modeler ; * hémato :
du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang ;
* poïétique : du grec poiein [-poïèse, -poïétique], faire,
fabriquer.
La dysgénésie réticulaire
(voir réticulocyte)
ou aleucocytose congénitale ou maladie de de VAAL ou hypoplasie hématopoïétique
généralisée, est une maladie génétique rare et grave, à transmission
autosomique récessive, c'est-à-dire que les 2 parents doivent
transmettre le gène muté. Dans les premières semaines de la vie du
nouveau-né, on constate une absence totale du thymus et de polynucléaires
(ce sont des globules blancs intervenant dans la phagocytose), des
lymphocytes (cellules capitales pour la défense immunitaire) en nombre très
réduit.
Le nombre des autres éléments figurés du sang - hématies ou
globules rouges et plaquettes ou thrombocytes - est pratiquement normal.
Les conséquences de cette dysgénésie réticulaire sont immédiatement
dramatiques car le nouveau-né n'a aucune défense contre les attaques
microbiennes, bactériennes et virales.
Ces enfants doivent être pris en
charge dans une unité de soins intensifs de réanimation où on leur fait
une antibiothérapie et, quand cela est possible c'est-à-dire s'il y a
un donneur compatible dans le cercle familial, une greffe de cellules
souches hématopoïétiques. Haut de page
Hypopnée
Neurologie, psychiatrie psychologie - [Angl. : Hypopnoea] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * -pnée : du grec pnein [-pnée], respirer.
L'hypopnée est une diminution de l'amplitude et de la fréquence des mouvements ventilatoires, donc des poumons. Elle peut aboutir à une hypoxie ou hypoxémie, c'est-à-dire à une teneur insuffisante en dioxygène du sang artériel, ce qui entraîne, pour les cellules, une quantité de dioxygène délivrée inférieure à leurs besoins. Haut de page
Hypoprosexie
Neurologie, psychiatrie psychologie - [Angl. : Hypoprosexia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * proso :
du grec pros [pros(o)], qui s’adapte à, qui va avec ; * exie :
du latin ex- , du grec exô- (préfixe ou racine), qui signifie hors de.
L'hypoprosexie est un état psychologique dans lequel le sujet n'arrive
plus (ou moins bien) à se concentrer sur un travail, une lecture. Il en
résulte une diminution de l'attention qui peut avoir de graves
conséquences selon l'activité professionnelle. Haut de page
Hypoprothrombinémie
Hématologie, médecine biologique
- [Angl. : Hypoprothrombinaemia, hypoprothrombinemia] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
pro : du
grec
pro
[pro-],
préfixe
qui
peut
signifier :
devant,
avant,
mais
aussi
favorable
à,
pour,
à
la
place
de
; * thrombine : du
grec thrombos [thromb(o)-],
caillot,
en
rapport
avec
la
coagulation
du
sang
; * émie :
du
grec haima,
[-émie,
héma-,
hémat(o)-,
hémo-]
:
relatif
au
sang.
L'hypoprothrombinémie
est
une
baisse
anormale
de
la
prothrombine
dans
le
sang.
Cette
pathologie
est
une
forme
d'hémophilie,
car
la
prothrombine
se
transforme
normalement
en
thrombine,
laquelle
permet
la
transformation
du
fibrinogène
soluble
en
fibres
de
fibrine,
indispensables
pour
la
constitution
d'un
caillot
et
donc
l'hémostase.
Le
risque
majeur
de
l'hypoprothrombinémie
est
donc
de
faire
des
hémorragies. Haut de page
Hypoprotidémie
Hématologie, médecine biologique - [Angl. : Hypoproteinaemia, hypoproteinemia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
protido : du grec
tardif prôteios, signifiant "qui occupe le premier rang" ou "de
première qualité", lui-même dérivé de protos, premier, relatif aux
protides ou aux protéines, composées essentiellement de C, H, O et N ; * émie : du grec haima,
[-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang.
L'hypoprotidémie est la diminution anormale des protides sanguins
(essentiellement l'albumine). Elle peut résulter de nombreuses
pathologies. On l'observe notamment dans la mucoviscidose, le syndrome
néphrotique chez l'enfant et l'adolescent, la maladie cœliaque (avec
amaigrissement et nombreux œdèmes), les entérites à Yersinia et à
cytomégalovirus, etc. Haut de page
Hypoptyalisme
Odontostomatologie
-
[Angl. : Hypoptialism] N.
m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
ptyalo : du
grec ptualon [ptyalo],
salive ; * isme : du
suffixe -isme servant à former des substantifs.
Diminution
ou
suppression
de
la
sécrétion
des
glandes
salivaires
qui
entraîne
une
sécheresse
de
la
bouche. Plusieurs examens sont disponibles pour le diagnostic de
l'hypoptyalisme, mais le plus simple à réaliser est le frottis salivaire
qui donne de bons résultats et offre l'avantage d'être non invasif.
Syn. asialisme.
Voir
aussi xérostomie. Haut de page
Hyporéflectivité Hyporéflexie Hyporéflexivité
Neurologie - [Angl. : Hyporeflexia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
réflexivité, réflexie : du latin reflectere [-réflexe], retourner vers.
L'hyporéflectivité ou hyporéflexie est une affection neurologique dans
laquelle la vitesse d'exécution et l'amplitude des réflexes sont plus ou
moins diminuées. On connaît une forme particulière d'hyporéflexivité
à la douleur qui peut présenter certains inconvénients. Il peut s'agir
d'un traumatisme médullaire (moelle épinière), ou de la présence d'une
tumeur, entre autres. Syn. : hyporéflexivité. Haut de page
Hyposialorrhée
Stomatologie - [Angl. : Hyposialorrhoea, hyposialorrhea] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * sialie :
du grec sialon [siala-, sial(o)-], salive et du grec rhein [rrhée,
rrhénie, -rroïde], couler.
L'hyposialorrhée est la sécheresse buccale par insuffisance de sécrétion
salivaire. Les causes de cette insuffisance peuvent être nombreuses :
stress, peur, angoisse, mais aussi certains médicaments, l'obstruction
d'un ou plusieurs canaux excréteurs (voir sialolithiase) qui peut être
mise en évidence par une sialographie (rayons X avec injection d'un
produit de contraste). Haut de page
Hyposémie
Neurologie, psychiatrie psychologie - [Angl. : Hyposemia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sémie : du grec sêma,
sêmeion [sémi(o), séméio-, -sémie], signe, signal.
L'hyposémie est un trouble neurologique dans lequel le sujet éprouve des
difficultés à exprimer correctement un langage mimique. Haut de page
Hyposidérémie Hyposidérémique
Hématologie, médecine biologique - [Angl. : Hypoferraemia, hypoferremia, Hypoferraemic, hypoferremic] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sidéro : du grec sidêros [sidér(o)-], fer ; * émie :
du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au
sang.
Une
personne atteinte d'hyposidérémie a trop peu de fer dans son sang.
L'hémoglobine sanguine contient les deux tiers du fer contenu dans
l'organisme, soit près de 3 grammes. Le fer sérique (en mouvement dans
le sang) ne représente qu'une petite fraction du fer total. Il est lié
à une ß1 globuline : la sidérophiline ou transferrine ou IBP
(Iron-Binding-Protein ou TIBC (Total Iron-Binding-Capacity).
Une
hyposidérémie (valeurs normales : 110 à 130 µg/100 mL) est
caractéristique d'une forme d'anémie et peut atteindre des valeurs
descendant jusqu'à 20 µg/100 mL. Elle peut être due à des
métrorragies répétées, des cancers digestifs, entre autres. L'adjectif hyposidérémique caractérise une personne atteinte d'hyposidérémie ou tout facteur qui participe à cette carence. Haut de page
Hyposignal
Imagerie médicale - [Angl. : Hyposignal] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * signal
:
du latin signum [signal, signe], ce qui permet de connaître ou de
reconnaître, de deviner ou de prévoir quelque chose.
Dans
l'imagerie médicale, l'IRM ou imagerie par résonance magnétique, qui
utilise la RMN (résonance magnétique nucléaire) a connu un très important
développement depuis les années 1980. Cette technique est basée sur
l'application d'une combinaison d'ondes électromagnétiques à haute
fréquence sur une partie du corps, et sur la récupération et la mesure du
signal renvoyé par certains atomes et en particulier l'hydrogène (H+ ou proton). En fonction des paramétrages effectués, on obtient des
acquisitions nommées T1 et T2 (il y en a d'autres) qui se caractérisent
par le temps d'écho TE et le temps de répétition TR, dont les valeurs
sont données en ms ou millisecondes (millièmes de seconde).
Sans entrer
dans les détails, voici quelques valeurs :
T1 : 10 ms < TE < 20 ms ; 400 ms < TR < 600 ms. T2 : TE > 80
ms ; TR > 2000 ms.
On parle d'hyposignal lorsqu'il y a
hypo-intensité du signal renvoyé par les protons, ce qui se traduit par
une image foncée à noire hyposignal total). L'hypersignal correspond de la
même façon à une hyperdensité du signal renvoyé par les protons, ce qui se
traduit par une image claire à blanche (hypersignal total). La composition
des deux acquisitions (dites pondérées) en T1 et en T2 permet d'affiner
considérablement les diagnostics lors d'observations sur les tissus mous
ou les liquides. Quelques exemples :
* Un liquide (LCR ou liquide céphalorachidien, urine) apparaît noir en T1
(hyposignal), blanc en T2 (hypersignal).
* L'eau pure donne un hyposignal total en T1 (noir) et un hypersignal
total en T2 (blanc).
* L'eau liée aux protéines donne un hypersignal en T1 (clair) et un signal
intermédiaire (ou isosignal) en T2.
* Les graisses donnent un hypersignal en T1 et un hypersignal relatif en
T2.
* L'air et les calcifications donnent un hyposignal (noir) en T1 et en T2,
car ils ne contiennent pas de proton.
Haut de page
Hyposmie
Neurologie, otorhinolaryngologie - [Angl. : Hyposmia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
osmie : du grec osmê [osm], odeur.
L'hyposmie est la disparition plus ou moins
marquée de l'odorat. Elle peut être passagère, comme pendant un rhume
ou toute autre affection de la sphère rhinopharyngée, mais aussi être
la conséquence d'une pathologie plus grave : absence génétique de
récepteurs, présence d'une tumeur, entre autres. Haut de page
Hyposodé
Nutrition et diététique, hématologie,
médecine biologique. [Angl. : Sodium less] Adj.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * sodé :
du latin médiéval soda, de l’arabe suwwäd [sod(o)-, -sodé], plante des
terrains salés du littoral dont on tirait autrefois la soude.
Qui contient peu ou pas assez de sodium. Cet adjectif s'emploie
essentiellement pour qualifier un régime alimentaire pauvre en sel
(chlorure de sodium). Certains traitements médicamenteux, à base de
corticoïdes notamment, doivent être accompagnés d'une absorption
limitée de chlorure de sodium.
Un régime hyposodé, ou une alimentation
hyposodée permettent d'éviter une trop grande rétention d'eau par notre
organisme. Haut de page
Hyposomnie
Neurologie,
endocrinologie et métabolismes - [Angl. : Hyposomnia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
somnie : du latin somnus [somn(o), -somnie], sommeil.
L'hyposomnie est l'insuffisance
de sommeil, pouvant aller jusqu'à l'absence totale de sommeil, ou
insomnie. Elle peut être due à de nombreux facteurs, dont le stress,
mais aussi à une diminution importante de la sécrétion de la
mélatonine, véritable hormone du sommeil, sécrétée par la glande
pinéale. Chez les personnes âgées, cette sécrétion est
considérablement diminuée, car la glande pinéale s'atrophie et se
calcifie. Haut de page
Hypospadias Hypospade
Néphrologie urologie,
chirurgie urologique
- [Angl. : Hypospadias, Hypospadiac] N. m.
* hypospadias :
du grec hypospadias (terme utilisé par le
médecin Claude Galien), qui a l'ouverture de l'urètre trop petite, de hupo [hypo-], dessous et de spaô, je divise.
Malformation congénitale concernant le méat (orifice) urinaire qui n'est
pas à sa place, c'est-à-dire à l'extrémité d'un pénis rectiligne.
L'orifice s'abouche entre l'extrémité et le scrotum (bourses), sur la face
ventrale, parfois même sur la face dorsale. Il peut y avoir ambiguïté sur
le sexe et le risque de stérilité est important, car les testicules sont
souvent ectopiques (non descendus dans le scrotum).
L'opération
chirurgicale précoce (si possible avant 24 mois) est nécessaire et
réalisée par un spécialiste. Adj. et nom : hypospade : qui présente un
hypospadias. Haut de page
Hypospermie
Urologie, andrologie, chirurgie urologique, médecine de la reproduction
- [Angl. : Hypospermia] N. f.
* hypo- : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * spermie : du
grec sperma, spermatos [spermat(o)-, spermo-, -sperme, -spermie],
semence.
L'hypospermie se traduit conventionnellement quand le volume d'un éjaculat est inférieur à 1,5 mL, alors que la norme est comprise entre 2 et 6 mL. Ce trouble de l'éjaculation est une forme atténuée de l'aspermie, absence totale d'émission de sperme, et n'empêche ni l'orgasme, ni l'émission d'une quantité plus ou moins faible de sperme.
Les causes de cette hypospermie sont nombreuses : origine neurologique ou endocrinienne, parfois infection d'un ou plusieurs organes participant à l'élaboration du sperme (voir ce terme), entre autres. Haut de page
Hyposphagme
Ophtalmologie - [Angl. : Hyposphagma] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sphagme : du grec sphagê, blessure, ou ; * hyposphagme : du grec hyposphagma,
sang extravasé, meurtrissure, particulièrement aux yeux.
L'hyposphagme est un accident hémorragique se produisant au niveau de la
cornée, généralement d'origine traumatique et produisant une collection
de sang sous la conjonctive. Haut de page
Hyposphyxie
Hématologie, angiologie et médecine vasculaire
- [Angl. : Hyposphyxia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sphyxie : du grec sphugmos,
sphyxia [-sphygmie, sphygmo-, -sphyxie], pouls.
Le
terme hyposphyxie désigne un ralentissement du pouls, donc des
contractions cardiaques. Mais il s'applique à un organe ou à un groupe
d'organes pour exprimer le fait qu'ils sont insuffisamment alimentés en
dioxygène. L'hématose (échanges gazeux au niveau des hématies ou
globules rouges) est insuffisante. Haut de page
Hypostase
Angiologie et médecine vasculaire, médecine légale et expertises
médicales - [Angl. : Hypostasis] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
stase : du grec stasis [-stase, -stasie], station verticale, base, arrêt.
L'hypostase est l'accumulation du sang dans la partie basse du corps ou
d'un organe. Cette hypostase est toujours redoutée lorsqu'elle se produit
dans les poumons de personnes allongées pendant une longue période.
Pour
les médecins légistes qui sont souvent appelés à déterminer avec le
plus de précision possible l'heure de la mort d'un individu, l'hypostase
est le moment où le cœur cesse de pomper le sang. C'est l'hypostase
cadavérique, à partir de laquelle des taches bleuâtres se forment dans
la peau. Haut de page
Hypostéatolyse
Hépatologie, gastroentérologie - [Angl. : Hyposteatolysis] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
stéato : du grec stear,
steatos [stéar(o)-, stéat(o)-], graisse ; * lyse : du grec lusis [lyso-, -lys, lysi-, -lyse, -lytique],
dissolution.
L'hypostéatolyse est une insuffisance qui se manifeste dans les
mécanismes de la digestion des graisses qui ne sont plus hydrolysées
correctement. Normalement, elles sont émulsifiées par la bile, puis
digérées par des lipases en acides gras et glycérol, molécules de
petite taille. Pour une partie d'entre elles, dans l'hypostéatolyse, la
taille des molécules ne leur permet pas d'être absorbées par le sang. Haut de page
Hyposthénie
Neurologie, psychiatrie psychologie
-
[Angl. : Hyposthenia] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sthénie : du
grec sthenos [sthénie]
:
force.
Sensation
forte
de
fatigue
due
à
un
manque
de
force.
Cette
fatigue
n'est
pas
récupérée
pendant
les
périodes
de
repos.
Ce
terme
désigne
tous
les
cas
dans
lesquels
l'organisme
ne
réagit
pas
convenablement
aux
stimulations.
L'asthénie
peut
être
la
conséquence
de
nombreux
facteurs
:
infection
de
longue
durée,
dysfonctionnement
endocrinien,
notamment
de
la
thyroïde
et
des
glandes
surrénales,
intoxication
par
les
drogues,
entre
autres. Haut de page
Hyposthénurie
Néphrologie urologie - [Angl. : Hyposthenuria] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
sthéno : du
grec sthenos [sthénie]
:
force ; * urie : du grec oûron [uro-, -urie, -urèse], urine.
Dans
l'hyposthénurie, c'est le rein qui est déficient. Il n'a plus le pouvoir
de réabsorber suffisamment l'eau au niveau des tubes contournés des
néphrons. Il en résulte une urine anormalement diluée. Haut de page
Hypostypsie Hypostyptique
Médecine
générale, histologie cytologie - [Angl. : Hypostypsis, Hypostyptic] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
stypsie : du grec stuptikos [-stypsie, -styptique], astringent (qui contracte les tissus et les
muqueuses).
L'hypostypsie est caractérisée par un relâchement
des tissus et des muqueuses, c'est-à-dire par une astringence moindre que
celle habituellement constatée. Elle peut être provoquée par certains
médicaments. Ce tissu est alors qualifié de hypostyptique. Haut de page
Hyposystolie
Cardiologie
-
[Angl. : Hyposystole] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
systolie : du
latin systole,
[systole].
Diminution
de
la
contraction
du
cœur
et
dilatation
excessive
de
ses
cavités
résultant
d'une
affection
du
cœur
ou
d'une
gêne
de
la
circulation
périphérique.
Elle
est
caractérisée
par
une
oppression
extrême,
des
crises
d'étouffement,
une
hépatomégalie (augmentation anormale de la taille du foie) douloureuse,
des
œdèmes
des
membres
inférieurs. Haut de page
Hypotension Hypotenseur
Cardiologie, angiologie et médecine vasculaire, neurologie - [Angl. : Hypotension, Hypotensor] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
tension : du latin tendere [-tenseur, -tension], tendre.
L'hypotension est la baisse
anormale, occasionnelle ou chronique, de la pression artérielle, avec une
valeur maximale inférieure à 100 mm de mercure par cm2.
Lorsque cette hypotension se situe dans les artères intracrâniennes, des
symptômes tels que nausées, vomissements, vertiges, syncopes, peuvent
apparaître.
Pour certaines interventions sur le cœur ou l'appareil
circulatoires, les médecins peuvent provoquer volontairement
l'hypotension par des médicaments. Adj. : hypotenseur : se dit d'un médicament ou
d'un processus qui provoque l'hypotension. Haut de page
Hypothalamus Hypothalamique Hypothalamohypophysaire
Neurologie,
endocrinologie et métabolismes, anatomie
- [Angl. : Hypothalamus, Hypothalamic, Hypothalamohypophyseal] N.
m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thalamus : du
latin thalami
nervorum
opticorum [thalam(o)-,
-thalamique],
couches,
lits
des
nerfs
optiques,
et
du
grec thalamos,
lit,
relatif
au
thalamus,
partie
de
l’encéphale
située
à
la
base
du
cerveau.
L'hypothalamus
est
une
partie
du
diencéphale,
situé
à
la
base
de
l'encéphale,
qui
régule
de
nombreuses
fonctions
et
comportements
:
faim,
soif,
reproduction,
thermorégulation.
Il
sécrète
aussi
des
peptides
qui
sont
des
hormones
relais
ou
facteurs
relais
(libérines),
à
destination
de
l'hypophyse.
Adj.
: hypothalamique :
qui
se
rapporte
à
l'hypothalamus
; hypothalamohypophysaire (ou
hypothalamo-hypophysaire)
:
qui
se
rapporte
en
même
temps
à
l'hypothalamus
et
à
l'hypophyse. Haut de page
Hypothénar Hypothénarien
Anatomie - [Angl. : Hypothenar, Hypothenal] N. m.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thénar : du grec thenar [-thénar], paume de la main (et plante du pied).
Le mont hypothénar ou éminence hypothénar est la bosse de
la paume située près du poignet, du côté cubital (c'est-à-dire do
côté du petit doigt) ou externe. Il s'agit d'un groupe de muscles qui
contrôle les mouvements du petit doigt. En chirologie, on y situe la
naissance des rêves, des fantasmes et de toutes les formations oniriques.
L'hypothénar jouerait un rôle important dans l'atténuation des tensions
internes. Les individus ayant un mont hypothénar fort (bombé),
auraient un vécu onirique plus riche et plus "coloré" que ceux
qui ont un mont hypothénar faible (plat).
Adj. : hypothénarien :
région hypothénarienne, syndrome hypothénarien. Le syndrome
hypothénarien apparaît chez les personnes qui utilisent leur hypothénar
(ou tranchant de la main) comme marteau. Pour cette raison, on l'appelle
aussi syndrome du marteau. A force de frapper avec cette partie de la
main, l'artère cubitale qui passe dans l'hypothénar laisse de moins en
moins passer le sang et les muscles et le petit doigt deviennent froids et
peuvent prendre une teinte bleutée. Haut de page
Hypothermie
Médecine d'urgence, chirurgie cardiaque et vasculaire - [Angl. : Hypothermia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thermie : du
grec thermos ou thermainein [-therme, -thermie, therm(o)-,
thermique], chaleur, chauffer.
L'hypothermie désigne l'abaissement de la température du corps
en-dessous d'une valeur critique : 35°C. Elle correspond à des pertes
thermiques plus importantes que la chaleur produite par le métabolisme et représente une urgence médicale. Actuellement, la plupart
des opérations à cœur ouvert se pratiquent
en hypothermie provoquée et sous CEC (circulation extracorporelle). Haut de page
Hypothrepsie
Médecine
générale, pédiatrie, gériatrie - [Angl. : Hypothrepsia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * threpsie :
du grec threpsis [-threpsie], action de nourrir, d’assimiler les nutriments.
L'hypothrepsie est un état de dénutrition avancée, que l'on observe
essentiellement chez le nourrisson, suite à des erreurs d'alimentation.
Les aliments sont insuffisants ou ne sont pas adaptés et les nutriments
ne sont pas assimilés. Il en résulte un amaigrissement sévère qui peut
nécessiter une hospitalisation d'urgence. Haut de page
Hypothymie Hypothymique
Psychiatrie psychologie
-
[Angl. : Hypothymia, Hypothymic] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thymie : du
grec thumos,
sentiment,
passion.
En psychologie et en psychiatrie, l'hypothymie est la diminution des
manifestations
affectives extérieures. Cette pathologie se rencontre fréquemment
dans
les
affections schizophréniques, états pathologiques caractérisés par une
rupture de contact avec le monde ambiant, le retrait de la réalité, une
pensée autistique.
Adj. et
nom : hypothymique : caractérise l'hypothymie ou une personne qui
en est atteinte. Haut de page
Hypothyréose Hypothyroïdie Hypothyroïdisme Hypothyroïdisation
Endocrinologie et métabolismes, hématologie,
médecine biologique - [Angl. : Hypothyreosis, hypothyroidism, Hypothyroidization] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thyréo : du grec thuroeidês [thyro-, thyréo-, thyroïdo-], en forme de porte ; en biologie :
relatif à la thyroïde ; * ose : du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non
inflammatoires ou/et des états chroniques.
L'hypothyroïdie (ou hypothyréose ou hypothyroïdisme) peut
être définie comme une insuffisance des hormones thyroïdiennes dans le
sang. Pour comprendre comment apparaissent les hypothyroïdies, il faut
savoir que c'est d'abord l'hypothalamus qui envoie une neurohormone à
destination de l'hypophyse : la TRH (Thyreotropin Releasing Hormone). En
réponse à cette neurohormone, l'hypophyse sécrète la TSH
(thyréostimuline ou hormone thyréostimulante) qui agit sur la thyroïde,
provoquant la captation de l'iode sanguin et la sécrétion de
thyroglobuline.
C'est l'oxydation de cette thyroglobuline qui va donner
naissance aux deux principales hormones thyroïdiennes : la
triiodothyronine (T3) et la tétraiodothyronine (T4) encore appelée
thyroxine.
Dans notre sang, une grande partie de ces deux hormones se lie
à des protéines : TBG ou Thyroxin Binding Globulin, TBPA ou Thyroxin
Binding Prealbumin et albumine. Or seules les hormones libres (non liées
aux protéines) sont actives.
L'hypothyroïdie n'est donc due qu'à la
diminution pathologique des T3 et T4 libres du sang. Leur dosage se fait
actuellement par radio-immunologie. L'hypothyroïdie peut donc être due
à une destruction de la glande thyroïde, soit à un trouble de
l'hormonogenèse, c'est-à-dire faisant intervenir l'un des facteurs
cités ci-dessus : hypothalamus ou hypophyse. Les taux de T3 et T4
s'effondrent dans la thyroïdite chronique d'Hashimoto.
L'hypothyroïdisation est
l'ensemble des processus qui aboutissent à une
hypothyroïdie. Haut de page
Hypothyroxinémie
Endocrinologie et métabolismes, hématologie,
médecine biologique - [Angl. : Hypothyroxinaemia, hypothyroxinemia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
thyro : du grec thuroeidês [thyro-, thyréo-, thyroïdo-], en forme de porte ; en biologie :
relatif à la thyroïde
; * émie : du grec haima,
[-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang.
L'une des
hormones thyroïdiennes est la tétraiodothyronine ou T4 ou thyroxine.
Pour les mécanismes de synthèse, voir le terme hypothyroïdisme.
L'hypothyroxinémie correspond à une baisse occasionnelle ou chronique de
la thyroxine dans le sang. Parmi les causes les plus connues, citons la
destruction de la glande thyroïde, un dysfonctionnement de l'hypothalamus
et/ou de l'hypophyse qui sont à l'origine de la synthèse des hormones
thyroïdiennes, ou encore la
thyroïdite chronique d'Hashimoto.
Les
valeurs de la thyroxinémie totale normale (c'est-à-dire la T4 libre et
la T4 liée aux protéines) sont en moyenne comprises entre 40 et 100
µg/litre de sang (ou 50 à 130 nmol/l). Haut de page
Hypotonie Hypotonicité Hypotonique Hypotonie axiale Hypotonie du nourrisson Hypotonie centrale Hypotonie périphérique
Neurologie, pédiatrie
-
N.
f. [Angl. : Hypotonia, Hypotonicity, Hypotonic, Axial hypotonia, Hypotonia of the newborn, Central hypotonia, Peripheric hypotonia]
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
tonie : du
grec tonos [ton(o)-,
tonie,
tonine],
tension.
L'hypotonie
est
la
diminution du tonus
musculaire.
Cette
pathologie
est
surtout
recherchée
chez
le
jeune
enfant
chez
qui
elle
se
traduit
par
plusieurs
symptômes
caractéristiques
:
retard
des
activités
posturales,
baisse
de
l'intensité
des
réponses
musculaires
à
une
stimulation
mécanique
ou
électrique,
diminution
des
réflexes
ostéotendineux,
fatigabilité
anormale
voire
difficultés
d'alimentation.
Chez le nouveau-né ou le jeune enfant, on parle
d'hypotonie axiale ou hypotonie du nourrisson ou hypotonie centrale. Elle
correspond à des lésions siégeant au niveau du SNC (système nerveux
central) : cerveau, cervelet, bulbe, moelle épinière. Les causes de cette
forme d'hypotonie peuvent être nombreuses et variées : malformation
fœtale, lésion cérébrale, maladie métabolique, certains syndromes
génétiques, infection maternelle pendant la grossesse, entre autres.
Les
pédiatres distinguent l'hypotonie axiale de l'hypotonie périphérique, qui
se caractérise par une faiblesse et une hypotrophie musculaires plus ou
moins importantes, des réflexes ostéotendineux diminués, des problèmes
alimentaires et respiratoires dès la naissance, parmi d'autres symptômes.
Adj. : hypotonique : caractérise un muscle ou
un individu qui manque de tonus musculaire. Hypotonicité : insuffisance du tonus musculaire. Haut de page
Hypotoxicité
Toxicologie,
hématologie, nutrition et diététique - [Angl. : Hypotoxicity] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
toxicité : du latin toxicum,
du grec toxikon de toxon [tox(o)-, toxico-, -toxoïde, -toxine],
arc (à cause des flèches empoisonnées), donc poison.
L'hypotoxicité caractérise une substance dont le pouvoir toxique est
réduit ou a été diminué. Le concept d'hypotoxicité intervient
aussi dans l'alimentation des malades pour lesquels les aliments ne
doivent pas contenir de résidus s'avérant toxiques pour certaines
pathologies digestives. Haut de page
Hypotrichose
Génétique, dermatologie
- [Angl. : Hypotrichosis] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
tricho : du
grec thrix, trikhos [trich(o)-,
-triche,
trichie],
cheveu,
poil ; * ose : du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non
inflammatoires ou/et des états chroniques.
L'hypotrichose,
développement
réduit
ou
nul
de
la
pilosité
est
surtout
considérée
au
niveau
des
cheveux
(alopécie),
mais
elle
concerne
généralement
toute
la
pilosité
d'un
individu.
On
connaît
de
nombreuses
formes
génétiques
de
l'hypotrichose,
souvent
associées
à
d'autres
pathologies. Haut de page
Hypotrophe
Physiologie, nombreuses spécialités
-
[Angl. : Hypotrophic] Adj. et nom
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
trophe : du
grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement.
Cet adjectif est essentiellement utilisé pour désigner un bébé qui présente un RCIU ou retard de croissance intra-utérine. Le bébé hypotrophe a un poids de naissance trop faible,
au-dessous du 10e percentile (en se basant sur des tables réalisées à partir de grossesses uniques).
Par convention, 10% des enfants uniques sont hypotrophes. Il n'en est pas de même pour les
jumeaux.
Environ 1 jumeau sur 2 est hypotrophe car son poids de naissance est situé au-dessous
du 10e percentile. Il est nécessaire de comparer et de reporter le poids des jumeaux sur les
courbes d'enfants uniques, bien que des courbes de croissance d'enfants jumeaux aient été proposées.
Il n'est pas prouvé que le risque de maladie lié à un faible poids de naissance soit moindre pour
un jumeau que pour un enfant unique du même poids et de même terme. Le retard de croissance intra-utérin
est la deuxième cause de mortalité périnatale des jumeaux.
Le RCIU augmente le risque de mortinatalité,
de mort per partum et de mort néonatale. De la même façon il est responsable d'une augmentation
importante de la morbidité. Haut de page
Hypotrophie Hypotrophié Hypotrophique
Physiologie, nombreuses spécialités
-
[Angl. : Hypotrophy, Hypotrophic] N. f. ; Adj. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * trophie, trophique, trophié : du grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement.
L'hypotrophie est la diminution du volume ou du poids d'un organe ou d'un membre, voire de tout le corps dans le cas des bébés hypotrophes. Les adjectifs hypotrophique, hypotrophié(e), qualifient un organe, un membre ou un organisme qui présentent une diminution de poids, de volume ou un développement insuffisant. Voir aussi amyotrophie. Haut de page
Hypotrophie du nourrisson
Physiologie, néonatalogie - [Angl. : Hypotrophy of the infant] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * trophie : du grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement ; * nourrisson : du latin tardif nutritionem, accusatif de nutritio, -onis, action de nourrir, nourriture ; actuellement, nourrisson a le sens d'enfant allaité par une femme.
L'hypotrophie du nourrisson est la diminution de la taille, du poids et du périmètre crânien, qui sont plus ou moins inférieurs à ce que l'on considère comme la norme. Généralement, le déficit est plus important pour le poids que pour la taille. Ces différences se mesurent souvent en percentiles pour le fœtus et en déviations standard pour le nouveau-né. Les différentes courbes de croissance se trouvent dans les carnets de santé des enfants ou sont visibles sur la page http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/carnet_de_sante-num-.pdf. Haut de page
Hypotrophie fœtale
Physiologie, néonatalogie - [Angl. : Intra-uterine growth retardation] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * trophie : du grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement ; * fœtale : du latin fetus [fœt(o)-], enfantement, relatif au fœtus, c'est-à-dire au produit de la conception non encore arrivé à terme mais ayant déjà les formes de l'espèce visibles à l'œil nu.
L'hypotrophie fœtale est définie comme un retard de croissance intra-utérin aboutissant à un nouveau-né dont le poids de naissance est inférieur au 10e percentile selon les courbes de normalité. Le diagnostic clinique de l'hypotrophie fœtale doit être confirmé par la mesure échographique des biométries fœtales, c'est-à-dire :
* PC ou périmètre crânien,
* PA ou périmètre abdominal,
* LF : longueur fémorale,
* BIP : c'est le diamètre bipariétal,
* DAT : diamètre abdominal transverse. Image échographique Haut de page
Hypotrophie mammaire
Physiologie, gynécologie - [Angl. : Breast hypotrophy] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * trophie : du grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement ; * mammaire : du latin mamma [mamm(o)-], mamelle, relatif au sein.
L'hypotrophie mammaire (syn. hypomastie) est le développement insuffisant des glandes mammaires. Cette anomalie peut résulter de la présente d'une tumeur au sein, mais aussi et plus fréquemment d'un dérèglement hormonal. L'implantation de prothèses en silicone peut être une solution si l'hypomastie est importante ou unilatérale. Haut de page
Hypotrophie utérine
Physiologie, gynécologie - [Angl. : Uterine hypotrophy] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * trophie : du grec trophê [troph(o)-, trophie], nourriture, développement ; * utérine : du latin uterus [utér(o)-, -utérin], relatif à l'utérus, organe de gestation chez la femme.
L'hypotrophie utérine est une anomalie de développement qui se caractérise par un utérus anormalement petit. Elle est physiologique après la ménopause. Haut de page
Hypotropie Hypophorie
Ophtalmologie, pharmacologie, chirurgie ophtalmique - [Angl. : Hypotropia, Hypophoria] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; * tropo : du grec tropos,
trepein [-trope, -tropie, -tropion, -tropisme], tour, tourner, affinité
pour ; * opie : du grec ôps, opsis [ops, -opie, -opsie], œil, vue.
L'hypotropie se caractérise par le fait que l'un des
deux yeux est dirigé vers le bas. La cause la plus fréquente de ces
symptômes est la paralysie des muscles de l'œil du visage
(hémifaciale). Actuellement, on essaie de traiter ces paralysies avec des
médicaments contenant de la toxine botulinique.
Syn. hypophorie (du grec phoreo,
phorô, phorein [-phore, -phorie], porter, avoir en soi). Haut de page
Hypovascularisation Hypovascularisé
Angiologie et médecine vasculaire,
immunologie allergologie - [Angl. : Hypovascularization, Hypovascular] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
vascularisation : du latin vasculum [vascol(o)-, -vasculaire], vaisseau (sanguin).
Lorsque la quantité
des vaisseaux sanguins présents dans un organe est faible, on parle
d'hypovascularisation. Dans certaines greffes d'organes, il peut arriver,
si l'histocompatibilité n'est pas suffisante, que le système immunitaire
du receveur attaque le greffon (phénomène de rejet).
Ce sont avant tout
les capillaires sanguins reliant le greffon à l'organisme qui sont
attaquée et détruits, provoquant l'hypovascularisation du greffon.
Le greffon est hypovascularisé. Haut de page
Hypovasopressinémie
Endocrinologie et métabolismes, hématologie,
médecine biologique - [Angl. : Hypovasopressinemia] N. f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
vaso : du latin vas [vaso-], récipient, canal, vaisseau
; * pressine : du
latin pressare [-presseur, -pressine, -pressure], presser ; * émie : du grec haima,
[-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang.
Il s'agit
d'un taux insuffisant de vasopressine dans le sang. La vasopressine ou
ADH, hormone antidiurétique ou antipolyurique est, en association avec
l'aldostérone responsable de la régulation des sorties d'eau et
d'électrolytes au niveau des reins. Son insuffisance provoque un diabète
appelé insipide (non sucré) et une polyurie importante (jusqu'à 8 à 10
litres d'urine par 24 heures.
Cette pathologie est accompagnée d'une
polydipsie (besoin impérieux de boire pour compenses les pertes
d'eau. Haut de page
Hypoventilation
Pneumologie,
hématologie
- [Angl. : Hypoventilation] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
ventilation : du latin ventilare,
de ventus [ventil(o)-, -ventilation], vent, faire circuler l’air.
L'hypoventilation
est
le
résultat
de
la
diminution
plus
ou
moins
importante
du
volume
des
alvéoles
pulmonaires.
Il
en
résulte
un
déficit
de
dioxygène
dans
le
sang
artériel
(hypoxémie)
et
un
apport
insuffisant
de
ce
même
dioxygène
aux
cellules
(hypoxie).
Les
causes
sont
nombreuses,
mais
on
retiendra
surtout
des
pathologies
comme
la
silicose,
l'anthracose
(maladies
des
mineurs),
la
tuberculose,
entre
autres. Haut de page
Hypovitaminose
Médecine biologique, nutrition et
diététique
-
[Angl. : Hypovitaminosis] N.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
vitamine : du
latin vita, vie ; * ose : du
grec -ôsis [-ose],
suffixe
désignant
des
maladies
non
inflammatoires.
Maladie
entraînée
par
l'insuffisance
ou
l'absence
(dans
ce
cas,
c'est
l'avitaminose)
de
vitamines.
Elle
peut
être
simple,
relevant
de
la
carence
en
une
seule
vitamine,
ou
complexe,
résultant
d'une
carence
polyvitaminique.
Quelques
exemples
de
carences
:
avitaminose
A
:
manifestations
oculaires,
héméralopie
et
xérophtalmie
;
B1
:
béribéri,
polynévrites
;
B3
ou
PP
:
pellagre
;
C
:
scorbut
;
D
:
rachitisme,
ostéoporose,
tétanie ;
K
:
phénomènes
hémorragiques. Haut de page
Hypovolémie Hypovolémique
Hématologie - [Angl. : Hypovolemia, Hypovolemic] N. f. * hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * vol(o) : du latin volumen [vol(o)-], chose enroulée, volume, livre, partie de l’espace à trois dimensions occupée par un corps ; * émie : du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang.
L'hypovolémie est la diminution du volume des liquides constituant le milieu intérieur, c'est-à-dire le sang et la lymphe. Il en résulte une baisse immédiate de la tension artérielle et un ralentissement plus ou moins important de la fonction rénale. L'hypovolémie est essentiellement le résultat d'une hémorragie.
Adj. : hypovolémique ; ex. : choc hypovolémique. Haut de page
Hypoxémie Hypoxie Hypoxémiant, hypoxémiante
Hématologie, médecine biologique
- [Angl. : Hypoxemia, Hypoxia, Hypoxic] N.
f.
* hypo : du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité
inférieures à la normale ; *
oxy : du
grec oxos [oxy]
:
relatif
à
l'oxygène
; * émie : du
grec haima,
[-émie,
héma-,
hémat(o)-,
hémo-]
:
relatif
au
sang.
L'hypoxémie
correspond
à
une
teneur
insuffisante
en
dioxygène
du
sang
artériel,
ce
qui
entraîne,
pour
les
cellules,
une
quantité
de
dioxygène
délivrée
inférieure
à
leurs
besoins,
c'est-à-dire
l'hypoxie.
Les
causes
de
l'hypoxémie
sont
nombreuses
et
variées
:
pas
assez
de
dioxygène
dans
l'air
inspiré
ou
pression
partielle
de
dioxygène
insuffisante
(altitude),
hypoventilation
alvéolaire
pendant
les
crises
d'asthme,
embolie
ou
œdème
pulmonaire,
certaines
cardiopathies
du
fœtus
et
surtout
du
nouveau-né
(communication
interventriculaire
par
exemple),
entre
autres.
L'adjectif hypoxémiant qualifie tout ce qui est susceptible de provoquer une hypoxie. Exemple : la détresse respiratoire hypoxémiante du nouveau-né. Haut de page
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